En bas de classement, Seraing lutte pour son salut et malheureusement, les transferts n’apportent pas satisfaction.

Quand on observe les dernières feuilles de match de Seraing Athlétique, on remarque que la plupart des nombreux transferts effectués l’été dernier n’y figurent pas. La raison est simple: beaucoup ne donnent pas satisfaction au coach Gabriel De Luca. «On a tout simplement raté nos transferts, confirme-t-il. Aujourd’hui, il n’y en a que trois qui me donnent satisfaction. On n’a pas forcément réalisé les bons choix de joueurs, on s’est trompé sur leur capacité à se remettre en question et à s’adapter à une nouvelle équipe.» Le coach ne citera pas de noms car il veut les garder dans la plus stricte intimité du vestiaire. «Mais j’espérais pouvoir me baser sur une colonne vertébrale composée de joueurs d’expérience et y ajouter des jeunes. Or, on en est assez loin…»

De fait, ce sont d’ailleurs les jeunes qui doivent maintenir Seraing à flot cette saison. «Ce que l’on va retenir de positif, c’est qu’on a intégré six juniors dans l’équipe première cette année et qu’ils font leur travail, ce n’est pas négligeable, soutient Gabriel De Luca. On ne pensait clairement pas devoir en responsabiliser autant et si vite. Pour eux, c’est une première grosse expérience.»

Seraing va-t-il définitivement se passer de la grande majorité de ses transferts entrants? Le coach nuance: «Quelques joueurs sont vraiment écartés du noyau, d’autres ont pris eux-mêmes leurs distances et pour les autres, j’ai encore l’espoir de les remettre sur les bons rails et pouvoir compter sur eux dans l’équipe au deuxième tour.» Et si d’autres quittent encore le navire? «S’il faut mettre encore des jeunes, je le ferai, ça ne me pose pas de souci.» Bien que le coach reste optimiste, Seraing reste en grande difficulté cette saison avec seulement douze points et une treizième place au classement général. «Il nous manque la concrétisation pour aller prendre plus de points, on pourrait être plus haut et je suis convaincu qu’on a les capacités pour jouer le ventre mou. À ce niveau-là, c’est aussi l’expérience qui fait défaut et cela s’est vu sur de grosses erreurs individuelles qui nous ont coûté des points.»

Le ciel n’est pas rose au-dessus de Seraing mais le moral est présent, au moins du côté de l’entraîneur.

Raphaël VILLAFRATE (09-01-2018)