La trêve est arrivée trop tôt pour Seraing

Après une 1re moitié de saison poussive, Seraing a terminé l’année en force, faisant trembler les plus grands.

Dix sur douze. C’est sur ce bilan chiffré que les Sérésiens ont terminé 2018. Ceci en contraignant Geer au partage et en s’imposant à Hannut et à Amay. La trêve n’est donc pas arrivée au bon moment pour la formation de Gabriel De Luca. «C’est vrai que les garçons sont coupés dans leur élan, mais la trêve n’est pas très longue donc on peut espérer continuer dans cette belle dynamique en janvier.»

Le début de saison fut par contre plus difficile. «Notre objectif était de faire progresser l’équipe collectivement et les joueurs individuellement pour consolider la base du groupe en vue de la saison prochaine, explique le coach. Nous avions transféré quelques joueurs expérimentés pour encadrer notre jeunesse, mais plusieurs d’entre eux ont été victimes de blessures. Cela a accéléré l’apprentissage des plus jeunes, non sans devoir composer avec les erreurs dues à leur inexpérience. Le temps qu’ils corrigent le tir et un bon tiers de saison était déjà passé. La suite, on la connaît.»

Avec 28 points au compteur, Seraing est évidemment libéré de la course au maintien et il peut regarder droit devant. «Notre espoir est de continuer dans cette voie, de stabiliser l’équipe à ce niveau de performance et de préparer l’avenir. Au classement, nous allons essayer de grignoter l’une ou l’autre place, mais je ne nous vois pas avoir voix au chapitre dans la course au tour final car le cinquième, Hannut, compte huit points de plus que nous. Par contre, je nous vois bien jouer un rôle d’arbitre comme l’an dernier lorsque nous avions battu Braives et Liège.»

Geer, Hannut, Flémalle ou encore Amay ont déjà perdu des plumes face à cet adversaire non dénué de talent. Les autres sont donc prévenus. Seraing sera-t-il le poil à gratter de cette P2? «Ça ne serait pas pour nous déplaire», ponctue Gabriel De Luca, le sourire aux lèvres.