La reprise du championnat en P2A, c’est ce dimanche 12 août

En prélude à la reprise du championnat, l'analyse des forces et des faiblesses, des favoris et des menacés par Jean Luc Braida (L'Avenir).

Notre premier match, c’est en déplacement à Geer le favori de la série, un test important pour nous situer, nos jeunes et quelques renforts d’expérience devraient permettre de viser la colonne de gauche et peut-être un peu plus.

Geer, Hannut et quelques autres aussi…

La P2 s’annonce très ouverte, avec quelques formations taillées pour jouer le haut du panier et un bas de tableau tout aussi indécis.

Qu’il est toujours compliqué de se projeter dans une saison dont on sait qu’elle va réserver son lot de surprises. Mais, puisque nous devons nous mouiller, lançons-nous. Pour le titre, sur base de leur défunt championnat, mais aussi au regard des ambitions qu’ils n’ont pas eu peur de déclarer lors de la présentation de leur nouveau noyau, Geer et Hannut se positionnent comme les deux principaux prétendants à la couronne finale. Mais nombreux sont ceux qui espèrent endosser le costume de trouble-fête. À commencer par l’Union Flémalloise (dont la défense sera cadenassée par la paire Ciammaglichella-Turaci) qui a vécu une saison difficile en P1 avant de construire un noyau à ce point expérimenté que ne pas figurer dans le top 5 final serait une déception pour lui. Autre gros noyau dont il faudra se méfier, celui de Momalle que de nombreux Orétois ont rejoint et qui récupère son ex-buteur De La Cruz. Du lourd. Faimes est une autre formation qui est taillée pour figurer dans le haut du tableau. Luc Ernes a réussi à attirer au Cortil des noms aussi ronflants que Vanderveck, Parthoens et Moor qui n’ont pas accepté le défi pour faire de la figuration. Tout près de ces cinq formations devrait se positionner Seraing Athlétique qui a «vieilli» un peu plus son jeune noyau en enrôlant le trio flémallois Duval-Ganci-Fernandez. Toujours avec l’étiquette de candidat au Top 5, on peut pointer Jehay qui est allé chercher chez le voisin fizois les talentueux Heudens et Mommen. Nous voilà déjà à sept formations. Qui d’autre pour compléter la colonne de gauche? Amay peut-être. Relégué de P1 après un bail de 23 ans, le club de la Gravière va devoir réapprendre à gagner mais aussi et surtout à prendre du plaisir sans se mettre trop de pression. Vu qu’il vise un retour en P1 d’ici trois saisons, un bon milieu de tableau serait déjà un bel objectif après toutes ces saisons à lutter pour son maintien. Il reste alors huit clubs: La Clavinoise, Ferrières, Limont, Oreye, Strée, Verlaine B, Waremme B et Xhoris. Qui risque de jouer le maintien? Oreye parce qu’il ne paie plus ses joueurs et parce qu’il a composé un tout nouveau noyau avec une majorité de joueurs de son ex-P4? Pas sûr car il compte en ses rangs l’ex-pro Guy Ngon. Strée qui tire lui aussi la langue financièrement? Pas sûr car il pourra compter sur des gars de la trempe de Vanstechelman et Mathelot. Waremme B et Verlaine B parce qu’ils ont fait le pari exclusif de la jeunesse? Pas sûr car la jeunesse est talentueuse et souvenons-nous de Liège la saison dernière. Clavinoise, Ferrières et Limont parce qu’ils viennent de P3? Pas sûr car ils se trouvent dans une dynamique positive. Xhoris parce qu’il a galéré la saison passée? Pas sûr car une saison n’est pas l’autre. On vous le disait: indécise cette P2.