Seraing a ramené un bon point de Strée où il a su s’adapter aux difficiles conditions de jeu. L’objectif est de continuer à prendre des points.

Onze points en quatorze rencontres, soit à mi-parcours, tel était le bilan de Seraing (qui est maintenant la seule équipe à avoir disputé quinze matchs) avant d’aborder ce délicat déplacement à Strée face à qui il s’était incliné par le plus petit écart il y a peu.

Grâce au partage forgé méritoirement en Condroz, les Sérésiens abordent le second tour de manière positive, mais ils n’en demeurent pas moins engagés dans la lutte pour le maintien dès lors que Templiers semble reprendre des couleurs. «J’ai toujours dit que Templiers n’était pas un oiseau pour le chat quand il peut évoluer avec ses meilleurs éléments», commente Gabriel de Luca, qui précise son objectif en cette fin d’année civile. «J’avais tablé sur un 7/9 avant Strée, Templiers et Xhoris (NDLR: le 5/2/2018), nous n’avons donc plus le choix, il nous faut un 6/6 lors de nos deux prochains matchs», entre lesquels près de deux mois s’écouleront car Seraing sera «bye» le 3 et le 17 décembre.

Cette fin 2017 s’avère donc très importante pour Seraing, mais aussi pour ses adversaires qui disputeront une ou deux rencontres de plus: Templiers contre Strée, contre Seraing et à Strée de nouveau; Xhoris à Momalle et contre Momalle; Verlaine B contre Jehay, à Strée et à Jehay. «Je ne veux pas me focaliser sur le classement, poursuit le coach de Seraing. Ce qui m’intéresse, c’est l’évolution de l’équipe. Quand je vois qu’on est capable de prendre un point ici à Strée, je me dis que le groupe continue à grandir et c’est encourageant pour la suite.»

On aura remarqué dimanche à Strée que cette équipe ne manque pas de talents et que si elle est à dominante technique, elle est aussi capable d’aller au charbon. Elle peut aussi maintenant s’appuyer en pointe sur Cesur, qui revient d’une longue indisponibilité consécutive à une blessure au genou. L’expérimenté attaquant sait monopoliser l’attention des défenseurs et conserver le cuir. «Il n’est qu’à 70%, mais il va nous faire du bien», conclut Gabriel De Luca, qui aura donc tout le loisir d’aller visionner Templiers dimanche.

Jean-Luc BRAIDA