Avec le titre acquis le 14 avril dernier face à l’Ellas Herstal entériné sur un coup-franc de Karym Gonthier, les Sérésiennes ont déjoué tous les pronostics.
Auréolés de 14 victoires en P2, les Dames de Serainf Athlétique n’ont pas volé leur titre. Pourtant être championne n’était pas du tout l’objectif comme l’admet le coach, Véronique CHianese. « On était en P1 l’année passée. On s’était déjà sauvées de peu avant cette saison-là. On avait eu des filles parties en cours de saison. On avit terminé le championnat avec 12 joueuses dont deux qui n’étaient pas des titulaires et qui étaient débutantes. En janvier 2023, on s’était posé et on s’est dit qu’on voudrait recommencer de la P2. On a été reléguées sportivement mais on a pu reconstruire de zéro. Au départ, on n’a pas eu de renfort de haut niveau footballistiquement mais bien sur l’aspect mental. En août, on a hésité à recommencer le championnat car on n’avait que 15 filles. On visait le top 5. A force de travail, de persévérence, on pouvait viser le top 3 en décembre. Puis finalement on a été championnes. »
En Janvier 2023, suite à l’arrêt de la coatch précédente Maud Dupont, Véronique avait repris les rênes de l’èquipe Dames de Seraing Athlétique en compagnie de son mari Bruno, son entraîneur adjoint. Ce sacre est une belle récompense pour celle qui est à la base de la création de cette équipe il y a 8 ans, où elle jouait encore récemment.
« Je suis au départ une maman de joueur. On tapait du ballon pour passer du temps avec d’autres parents. Puis on a lancé l’équipe en faisant que des amicaux pendant 1 an puis on s’est dit qu’on allait passer en championnat. A l’équipe, c’est Christophe Charlier qui coachait. Ici, je suis un peu le dinausaurede l’équipe, je joue de moins en moins. J’ai 49 ans, ça devient de plus en plus compliqué de courir après des jeunes de 15-16 ans. Dans les anciennes, il y a ma fille Eva, moi et Lenna Porta, la capitaine. »
Mais après un long débat,malgré le titre, les filles de Seraing ont décidé de rester en P2. « Tout simplement parcequ’elles veulent encore évoluer vu la toute nouvlle équipe. Il ne faut pas oublier que nous avons terminé le championnat avec 10-12 joueuses et qu’il y a eu des départs et donc de nouvelles arrivées. Certaines ne se sentent pas encore prêtes pour aller en P1, ont peut-être un peu peur de l’inconnu. A notre niveau, si on ne prend pas du plaisir et si on ne passe pas de bons moments pendant le match et après, on ne fait pas de foot. En tant que coach à l’écoute, nous respectons cette décision et nous ferons tout ce qui est possible afin que les filles puissent encore progresser ensemble et monter l’année prochaine. On a un groupe soudé et avec mon mari, notr envie est d’un jour connaitre la P1 avec elles. «